Lorsqu’un marché chorégraphique valorise principalement la création, quelle place donner aux reprises du point de vue de la programmation et du soutien aux compagnies et aux événements ? À l’heure où le déséquilibre entre le nombre de créations et leur diffusion insuffisante est critiqué par la Cour des comptes, penser le rôle des reprises dans l’économie de la danse est de plus en plus essentiel. Or les programmateurs ne perçoivent pas toujours leur intérêt, et nombre de projets s’avèrent difficiles à produire. Pourtant, choisir des œuvres à reprendre, c’est aussi transmettre une culture vivante de la danse à de nouvelles générations de spectateurs.
Une politique de la reprise existe-t-elle aujourd’hui ? Faire renaître des œuvres de manière régulière, en outre, est-ce faire répertoire, et si oui, quels répertoires se dégagent (ou disparaissent) aujourd’hui en France, notamment du point de vue des premières générations de la danse contemporaine ?
Tables rondes coordonnées par Laura Cappelle, journaliste et chercheuse bilingue, spécialisée dans le spectacle vivant, auteur de Nouvelle Histoire de la danse en Occident (Ed. Seuil)
Entrée libre, sur inscription à partir du lundi 5 juin 2023