Les artistes associés

Dessiné sur mesure, le statut d’artiste associé à Montpellier Danse répond aux besoins des chorégraphes. C’est un accompagnement particulier qui s’étend sur une période plus ou moins longue, pour permettre aux projets au long cours de voir le jour, pour donner du temps et des moyens à la création.

Le chorégraphe créera VISION en 2026, une pièce chorégraphique associant mouvement et cinéma, personnes malvoyantes et danseurs. Des interprètes malvoyants et des danseurs explorent une question en apparence simple : qu’est-ce que voir ? Entre danse et cinéma sonore, des propositions chorégraphiques et audibles donnent de nouveaux repères à l’espace, tissent le fil entre des témoignages de vie et des pratiques de corps spécifiques.
Eric Minh Cuong Castaing crée des œuvres qui nécessitent le temps de la rencontre et du dialogue. Montpellier Danse l’accompagne dans ce projet, lui laissant ce temps, lui offrant des espaces, des moyens techniques et financiers. Le public malvoyant de Montpellier Danse, passionné, se prête au jeu de la rencontre en participant aux différents ateliers du chorégraphe.

C’est lors de sa résidence à l’Agora en novembre 2023 que Jean-Paul Montanari, après avoir vu quelques extraits de répétitions de Shiraz, a proposé à Armin Hokmi d’intégrer la programmation du Festival 2024. Véritable révélation de ce 44e festival, public, professionnels et journalistes ont été unanimes.
De jeune artiste en pleine création de sa toute première œuvre, à chorégraphe observé par la profession, il n’a fallu que quelques mois à Armin Hokmi pour voir son statut évoluer. L’histoire ne pouvait pas s’arrêter là. Après l’avoir révélé, il faut maintenant accompagner cet artiste rare. Les projets de collaboration sont en cours d’écriture.

Arkadi Zaides saisit cette opportunité d’association avec Montpellier Danse pour réfléchir à l’installation de sa compagnie à Montpellier, un territoire « hospitalier et ouvert ». Ce projet de collaboration, établi sur un temps long, lui permettra non seulement de bénéficier de résidences en vue de sa prochaine création qu’il imagine voir le jour en 2027, mais aussi de s’imprégner de la ville, de nouer des liens durables entre la recherche et la pratique chorégraphique, par exemple avec l’Université de Montpellier, ou encore de créer une cellule de recherche sur la chorégraphie documentaire au sein de laquelle Arkadi Zaides et ses collaborateurs pourraient s’épanouir, informer, échanger, partager, transmettre et innover.