Après une formation universitaire en histoire et histoire de l’art, c’est de manière abrupte et inattendue que Sylvain Huc découvre la danse contemporaine. Il intègre alors la formation du CDC de Toulouse en 2003. Quelques rencontres marquantes, avec entre autres Mark Tompkins, Gisèle Vienne, Lloyd Newson, viendront nourrir par la suite ses désirs artistiques.
Après un parcours d’interprète, il prend la direction de la compagnie Divergences en 2014. Sa première création, Le Petit Chaperon Rouge, pièce jeune public, jouée 250 fois en France et en Europe pose les bases d’un travail chorégraphique singulier qui privilégie le corps, ses états, sa consistance en interaction très forte avec le son et la lumière. Suivront Rotkäppchen, Kapput puis Boys don’t cry. En 2018, il chorégraphie Sujets pour le Festival Montpellier Danse, quintette décisif et contemplation d’une nudité crue autant que plastique. Son solo, Lex, est présenté à Roubaix lors du festival Le Grand Bain en 2019.
Ces derniers projets marquent aussi sa collaboration avec l’artiste Fabrice Planquette, la danseuse Mathilde Olivares et le chorégraphe Jan Martens. Outre l’aïkido qu’il pratique assidument, Sylvain Huc nourrit sa démarche d’influences diverses comme les musiques expérimentales, les arts visuels, le cinéma ou la littérature.
Crédit photo : © Stefan Heinen