À partir des années 1970 en France, une action volontariste des pouvoirs publics a favorisé le développement d’une offre chorégraphique large et diversifiée, s’ajoutant à l’activité des ballets d’opéra. Dans le sillage de la décentralisation théâtrale, les centres chorégraphiques nationaux (CCN), créés dans les années 1980, deviennent emblématiques d’un modèle d’action publique qui accorde le primat à la création et s’appuie sur un partenariat entre l’État et les collectivités territoriales.
Qu’en est-il à l’échelle internationale ? Quelles modalités d’action publique et quels rapports au politique peut-on différencier ? Comment interviennent des facteurs structurels, historiques et administratifs, dans la construction des politiques de la danse et leur évolution aujourd’hui ? Dans quelle mesure les choix esthétiques sont-ils déterminés par ces facteurs ?
Les tables rondes seront coordonnées par Laura Cappelle, sociologue de l’art, critique, journaliste, professeure associée à la Sorbonne Nouvelle et autrice de Nouvelle Histoire de la danse en Occident (Ed. Seuil) et Patrick Germain-Thomas, enseignant chercheur en sociologie, chargé de cours à l’Université Catholique de l’Ouest – UCO et directeur de la collection Culture Danse aux Éditions de l’Attribut où il est l’auteur de deux livres : La Danse contemporaine, une révolution réussie ? et Que fait la danse à l’école ? Enquête au cœur d’une utopie possible.
Grand témoin de cette première table ronde : Guy Saez, directeur de recherche au CNRS à l’UMR PACTE (Institut d’études politiques de Grenoble)
1er groupe de parole : Construction des politiques françaises de la danse, un partenariat État/collectivités ?
Avec : Guy Saez, directeur de recherche au CNRS à l’UMR PACTE (Institut d’études politiques de Grenoble), Didier Deschamps, directeur du Festival de danse de Cannes et Héla Fattoumi, chorégraphe, co-directrice du CCN de Belfort
2e groupe de parole : À l’international, des rapports disparates à l’institution
Avec : Milena Dragicevic Sesic, responsable de la chaire UNESCO sur l’interculturalisme, la gestion de l’art et la médiation et professeur de politique culturelle, de gestion de la culture, d’études culturelles et d’études sur les médias, Neil Webb, directeur du théâtre et de la danse au British Council, Lili Chopra, conseillère artistique à Chaillot Théâtre national de la Danse et Josef Nadj, chorégraphe invité au Festival Montpellier Danse